La nouvelle tendance chez les chefs étoilés est de produire soi même ses légumes. Cela a commencé en province avec par exemple le savoyard Marc Veyrat et aujourd'hui les chefs parisiens installent des potagers sur les toits de leurs restaurants (voir l'article de Good Planet).
Ils ne sont pas encore auto suffisants, mais c'est un bon début et des entreprises et des particuliers s'y mettent aussi. Autant optimiser ces surfaces qui servent trop peu souvent de support au panneaux photovoltaïques. Les villes vont devenir plus vertes.
De nombreux édifices publics ont déjà installé des ruches sur leurs toits (Opéra Garnier, Musée d'Orsay, Centre Beaugrenelle, Notre Dame, ...) et produisent un miel d'excellente qualité car les abeilles sont moins exposées aux pesticides en ville qu'à la campagne et les polluants des gaz d'échappement restent près du sol.
Des architectes imaginent même pour Paris en 2050 des maisons-ruches alimentées en énergie renouvelable, avec vergers et potagers suspendus.
Ce n'est peut être pas simplement un délire d'architecte, mais bien la réalité de demain.



